Les saumons peuvent remonter le Rhin...
La passe à poissons de Gerstheim, réalisée par EDF, est la quatrième passe à poissons sur le Rhin.
Elle complète les installations de Iffezheim, Gambsheim, et Strasbourg, afin de permettre la libre circulation des poissons migrateurs, et, notamment des saumons dans le Rhin.
Une passe à poissons exceptionnelle.
Une passe à poissons est un ouvrage qui permet aux poissons migrateurs de contourner les obstacles constitués par les centrales hydroélectriques et les écluses installées sur les cours d’eau.À l’image de la passe à poissons de Strasbourg mise en service en mai 2016, l’ouvrage de Gerstheim permet aux poissons migrateurs de franchir un dénivelé de près de 12 m entre l’aval et l’amont de la centrale hydroélectrique.
La passe à poissons de Gerstheim comporte trois tronçons. Deux tronçons en amont (1) et en aval des postes de transformation, sont constitués de bassins successifs en béton, permettant aux poissons de franchir les dénivelés les plus importants. Le tronçon intermédiaire (2) , quant à lui, contourne les postes par une passe naturelle. Cette troisième partie est en fait la reconstitution d’une rivière naturelle sur 391 m de linéaire pour un dénivelé total de 3,7 m (soit une pente de 0,95 %).
Attirer les poissons dans la passe.
La particularité de la passe à poissons de Gerstheim est d’avoir 2 entrées permettant aux poissons de rejoindre la rivière naturellement reconstituée. Ainsi, suivant leur capacité de nageur, les poissons empruntent l’une ou l’autre des entrées. Par conséquent, il est nécessaire de contrôler et de maintenir une différence de niveau d’environ 20 cm entre les entrées et le fleuve en aval pour garantir l’attrait des poissons.
Les VEGAPULS WL61 participent à la libre circulation des poissons sur le Rhin.
Le choix s’est porté sur la technologie radar, d’une part pour des questions de simplicité d’installation, et d’autre part, pour ses performances et sa fiabilité de mesure quelles que soient les conditions climatiques.
En effet, les ondes radars du VEGAPULS WL 61 sont insensibles aux variations de température, à la présence d’humidité, ou à la condensation.
Dans l’exemple en photo, il a été possible de mémoriser en quelques minutes les échos parasites provoquées par une lierne (poutre métallique) horizontale et ainsi, optimiser le fonctionnement du capteur.
Les VEGAMET 391 quant à eux, relayent les signaux de mesure des VEGAPULS WL 61 vers l’automate via la sortie Ethernet en modbus TCP/IP. Ce qui offre une garantie de précision de mesure maximum.
Enfin, et à des fins de comptabilisation, un local de comptage vidéo a été implanté comme sur les installations de Iffezheim, Gambsheim et Strasbourg. Le passage des poissons est filmé au travers d’une vitre disposée dans un bajoyer latéral de la passe.
Sur la passe de Gambsheim équipée selon le même principe, 228 saumons ont déjà été recensés, alors que ceux-ci avaient complétement disparus dans les années 50.
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